Nouveauté 2024

Dans l’élan de cette nouvelle rentrée scolaire, que je vous souhaite enrichissante, voici une nouvelle proposition de travail en groupe. Cette année, je coanimerai avec Daniel Collard (EPG) les 13 octobre et 24 novembre… d’autres dates sont à venir, afin de faire de ce groupe un groupe continu. Notre proposition est d’approfondir les travaux débutés en thérapie individuelle, et d’élargir ainsi la conscience de soi à l’aune de ses pairs, tout en s’appuyant sur les processus corporels à l’oeuvre et les émergences émotionnelles.

Alors à vos agendas, et à bientôt.

L’identité

Au fil du travail thérapeutique, nous abordons différentes thématiques, et entre autre, et non des moindres, celle de l’identité. En effet, ma personnalité suppose des croyances forgées au fil de mes expériences, en Gestalt, on parle d’introjets.

Ces croyances ne sont ni bonnes, ni mauvaises, en elles-mêmes. Elles me constituent et il ne peut en être autrement. Certaines ont des atours « positifs », d’autres, au contraire, « négatifs », et dans mes confrontations relationnelles, avec le vaste monde, parfois, elles sont sources d’échanges, plus ou moins, houleux ou excitants.

Il ne s’agit pas en psychothérapie de « changer », tout ou partie de soi, en « changeant » ses croyances. Au fond, certaines ont traits avec les fondements de ma personnalité et à ce titre, elles sont identitaires : elles me permettent de me reconnaître, tous les jours dans le miroir ! C’est indispensable de vivre cela : de pouvoir m’appuyer sur un « je sais qui je suis « !

Alors, quoi ? Alors en psychothérapie, avec mes croyances et mon identité, plus subtilement, il va s’agir de « sentir » ce qu’elles me font vivre, tour à tour : qu’ elles me limitent, m’empêchent, me boostent, me ramènent à hier, m’engagent à avancer, etc. Si au détour de cette exploration, certains de ces introjets se révèlent bloquant, pourquoi pas les regarder ? et qui sait, les aménager, les assouplir, les reconstruire à la lumière d’un autre ?

Pour cultiver cette plasticité de l’identité, cette capacité à se regarder dans son identité sans sombrer, je vous propose l’écoute de 3 podcasts très différents, afin de se confronter à l’altérité !

Le premier est de nature philosophique, avec cette réflexion provocante : « À partir du moment où nos identités sont simplifiées, l’autre devient un ennemi » de Delphine Horvilleur, identité simplifiée. J’y vois là une invitation à enrichir notre identité en s’ouvrant à la différence.

Et un deuxième du même auteur : Delphine Horvilleur, « folle » d’histoire : épisode 38/44 du podcast Fou d’histoire (radiofrance.fr) qui questionne plus largement les questions du nom rapporté à l’échelle d’un nom et d’une histoire personnelle confronté à l’Histoire.

Enfin, dans un autre registre, je vous propose l’écoute de ce témoignage touchant d’un jeune homme qui « passe » d’une culture familiale à une identité personnelle modelée à lui-même dans Quouïr – Au Nom du fils #1 : « La Manif contre tous » – YouTube.

Bonne écoute,

« Se comprendre soi-même », qu’est-ce que c’est ?

Je ne suis pas toujours fan des vidéos issues d’extrait de groupes de thérapie en Gestalt, tant il est important, dans cette discipline, de contextualiser ce qui est dit, ce qui émerge, ici et maintenant, à l’aune de l’interlocuteur qui est là, c’est à dire le sujet actif qui reçoit le message énoncé.

Mais dans cette vidéo avec Joseph Zinker, son intervention est entre une citation qui pourrait être filmée lors d’une conférence et une intervention auprès des membres d’un groupe en thérapie. Et cette intervention me semble fort pertinente, du point de vue, de la différence entre le « comprendre » intellectuel et le « comprendre » expérientiel.

Ce « comprendre » expérientiel que nous travaillons si souvent ensemble, et qui nous pose tant questions. Dans cette vidéo une bribe de réponse que nous pourrons, à loisirs, re-discuter encore ensemble !

Bon visionnage !

Extrait d’un atelier animé par Joseph Zinker, Institut de gestalt de San Francisco, 2010. Vidéo produite par Morgan Goodlander, publiée avec son aimable autorisation.

Le désir

Ah oui, ce dernier thème ! Si souvent abordé en thérapie, parfois tourmenté, difficile à « déplier », ambivalent, drôle, douloureux, envahissant, disparaissant, obsédant, jamais « adapté » ?

C’est pourquoi je vous soumets aujourd’hui, ce lien, vers ce superbe documentaire d’Arte : Moi, désirant, qui présente en toute simplicité ces témoignages, ces éclairages de spécialistes. Une manière d’entendre d’autre que soi avec leurs désirs, avec le désir, car, en somme, le désir est fonction de soi, changeant, relationnel. C’est une manière de dialoguer avec l’autre et le monde, peut-être, même une façon de se réinventer… qui sait ?

Résonner avec le monde…

En ce début de nouvelle année, que je vous souhaite épanouissante ! Un excellent article de nos amis canadiens, au sujet des neurones miroirs. En effet, ces neurones seraient responsables de notre capacité à l’empathie, et à l’apprentissage grâce à l’imitation.

Elles nous permettraient de résonner avec le monde qui nous entoure !

Bref, la relation est au cœur de notre développement cognitif et social, un thème qui nous intéresse, tout particulièrement. Ces phénomènes relationnels se passent, se nomment, s’expérimentent en séance thérapeutique.

Et puis, si vous voulez en savoir plus, encore, un deuxième exposé de l’Inserme cette fois, sur le même sujet !

Bonne lecture,

La neuroplasticité du cerveau

Aujourd’hui, comprenons mieux le fonctionnement du cerveau, et plus exactement sur ce que l’on appelle la plasticité neuronale ou neuroplasticité. Première vidéo la neuroplasticité expliquée simplement en 2 minutes, qui compare le cerveau à un système électrique programmable à volonté.

La deuxième, une conférence de TEDxParis en 2012, de Pierre-Marie Lledo sur La plasticité cérébrale ou la régénérescence du cerveau, qui nous fait part de ses recherches sur cette compétence du cerveau à se renouveler, et les facteurs qui favorisent cette régénérescence, à savoir : l’apprentissage tout au long de sa vie, se prémunir de l’exposition aux facteurs environnementaux stressants et aux psychotropes au long court, la pratique sportive, et l’engagement social.

Bonne conférence !

Changement d’adresse

Bonjour,

Aujourd’hui, changement d’adresse !

Désormais, je vous recevrez au 32 rue Emile Lepeu, Paris 11é, métro Charonne ligne 9 ou Philippe Auguste L2.

A bientôt !

Les hormones ? Comment nous servent elles ?

Aujourd’hui, un coup de projecteur sur certaines hormones, plus particulièrement sur celles dites du « bonheur », et leur impact sur notre cerveau :

les hormones du bonheur

La sérotonine: l’hormone du bonheur par excellence, c’est elle qui régule notre humeur et est impliquée dans la dépression. Elle est sécrétée essentiellement le matin, boostée par le soleil, la gratitude, le fait de sourire, et la reconnaissance de notre valeur.

La dopamine: l’hormone de l’action et du plaisir immédiat, c’est elle qui nous donne envie d’agir, elle est sécrétée lorsqu’on pense à ses objectifs, lorsqu’on relève des défis à court terme, lorsqu’on écoute de la musique, qu’on fait du sport. Elle est favorisée par l’encouragement et une bonne qualité de sommeil.

L’endorphine: Hormone du bien être par excellence. Elle stimule l’énergie et combat la douleur. Elle réduit les effets du stress. Augmentée par l’activité sportive (commence à être sécrétée au bout de vingt minutes de marche rapide ! ), mais aussi par le rire, la danse, et les affirmations positives….

L’ocytocine: C’est hormone de la sécurité affective et de la sociabilité. L’hormone de l’Amour. Stimulée par les moments de tendresse, les compliments, la générosité et la spiritualité. Elle est augmentée lorsqu’on regarde son enfant ou son partenaire, et par la méditation.

Très belle journée à tous.

Source Page: Éveil Spirituel, thérapie holistique.

Le toucher, un contact vital !

En psychothérapie, je vois parfois, souvent en ce moment, des personnes venir consulter pour un mal être qu’ils ne comprennent pas et dont ils ne perçoivent ni l’origine ni les raisons. « C’est pas normal, pas logique, j’ai tout pour être heureux.se et je ne sais pas, mais je ne vais pas bien ! « . Alors, sans donner ici, « la solution » à tous les problèmes de mal être, regardons, documentons-nous sur le toucher.

Le corps est partie prenante dans notre bien être, est partie filtrante, intégrante, même, pourrions-nous dire, de notre état psychique. Alors, sans chercher à vous convaincre, cette invitation à voir ou revoir ces fabuleux documentaires diffusés sur Arte : « le pouvoir des caresses » et « à fleur de peau« . Ainsi, en apprendre plus sur ce que l’histoire, la psychologie ou encore les neurosciences nous apprennent de la relation entre le toucher et notre état d’être.

Le genre en question

On a entendu beaucoup de polémique, dans les médias, sur la question du genre. Or, la question du genre ne serait-elle pas aussi une question existentielle ? Après tout, personne ne peut revendiquer avoir choisi de naître fille ou garçon ! Ce qui nous appartient, par contre, c’est de choisir quel homme ou quelle femme nous décidons d’être.

Mais sommes nous si libres de nous définir comme bon nous semble ? Nos représentations de l’homme et de la femme (activités, métiers, parentalité) sont-elles indépendantes de ce qui est véhiculé dans nos sociétés ?

Afin de réfléchir à nos introjections, voici la rediffusion de l’émission de France Culture « Entendez-vous l’éco ? » du 7 novembre 2017, qui a le mérite en 4 épisodes de regarder le genre sous toutes ses coutures.